47-FÉLINE LEONNE - III
IL fait glisser les bretelles de sa robe de soie, découvre ses petits seins qu’IL observe longuement. Léonne frémit, elle attend, cambre son buste. sous son regard
IL les enveloppe de ses longues mains, presse et pince les extrémités brunes qui durcissent.
Son regard se trouble un peu, IL continue en massant sa poitrine, légèrement, d’un geste impérieux, et finissant chaque fois sur les bouts bruns et durs, le corps de Léonne est maintenant en arc, elle implore du regard, et commence une danse lente et volupteuse, ses hanches oscillant un peu, appellent Elle se fait serpent, elle ferme les yeux, elle attend.....a
“Comment t’appelles-tu”, murmure-t-il.
Oh! cette voix....chaude, douce, aux inflexions presque tendres avec juste un peu d’autorité. Elle murmure, la voix cassée : “Léonne.”
“Ah! petite lionne ! cela me plaît, dis-le encore”. . Elle le répète, mais sa voix est presque inaudible. Elle voudrait tendre les bras vers lui, s’offrir plus, qu’il prenne possession de tout son corps, mais non, il promène simplement son regard sur ses hanches étroites, s’attarde sur la fourrure brune avec négligence, va jusqu’à ses longues cuisses charnues, et son regard revient à ses lèvres.
“Tu as une belle bouche, comme une cerise, je voudrais y mordre”. “Oui” souffle--t-elle. Enfin, il se penche sur elle, et prend ses lèvres entre les siennes. Comme elles sont douces, elle entr'ouvre la bouche, et de sa langue titille cette douceur, il la happe, et c’est une pénétration fougueuse, voluptueuse, Léonne caresse son cou de ses mains légères, il ne partira pas, il ne dois pas partir.
Mais il s’est relevé brusquement.
Le regard est redevenu froid, la voix lointaine : “je dois partir” - Elle n’a que la force de murmiurer “quand ?” - “Ici, demain” Elle soupire en se retournant, le ventre contre le cuir froid et noir pour apaiser sa fièvre .
Un temps long, de rêve et de soupirs.....
Une voix sévère et administrative dit fortement dans la pièce voisine : “On ferme”.
Léonne se relève rapidement et se précipite dans l’escalier, traître, monumental, ses hauts talons claquant , elle vole......
Ne pas être vue, fuir.....jusqu’à demain.......
Juliette Beaudroit
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